Conseils pour bien choisir votre isolant thermique

Le choix du type d’isolant a un impact sur la qualité de l’isolation de votre maison. Il est pour cela important de définir une stratégie thermique pour bien choisir ses isolants en fonction des besoins. Voici nos conseils pour vous aider à bien choisir votre isolant thermique.

Choisir son isolant en fonction des caractéristiques

La résistance thermique (R) et la conductivité thermique (λ) sont des critères importants pour mesurer la performance d’un isolant. Plus la résistance thermique est importante, plus le matériau garantit une bonne isolation. En ce qui concerne la conductivité, plus elle est faible, plus les performances thermiques sont importantes. Par ailleurs, les rongeurs aiment particulièrement les isolants et provoquent l’apparition de trous sur les matériaux.

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De ce fait, il est important d’opter pour un isolant résistant tel que le vrac chènevotte (un matériau anti-rongeur). Toutefois, sa constitution dense fait qu’il n’est pas approprié pour certains supports tels que les plafonds en plaques de plâtre. Pour faire le choix d’un isolant qui résiste à l’eau et au feu, vous pouvez opter pour la laine de roche ou les matériaux en polystyrène. En sus, d’être résistant, assurez-vous que votre isolant dispose d’une densité d’au moins 30 kg/m3 pour éviter un affaissement à l’avenir. Pour vous procurer ces matériaux, vous pouvez acheter des isolants Winco Technologies. Une entreprise évoluant dans la fabrication d’isolants depuis 1988.

Choisir son isolant en fonction du type d’application

Le type d’application est un critère à prendre en compte pour faire le choix d’un isolant. Pour une isolation intérieure, il est recommandé d’opter pour un matériau à faible conductivité thermique comme la laine de verre. Avec une résistance thermique égale, l’isolant peut gagner 4 cm d’épaisseur, comparé aux autres matériaux. Dans le cadre d’une isolation par l’extérieur en revanche, l’épaisseur ne constitue pas un critère de choix important.

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En ce qui concerne les travaux pour l’isolation des combles, le vrac reste un isolant adéquat puisqu’il réduit les ponts thermiques. De même, il est possible de choisir un isolant en rouleaux pour vos combles. Pour l’isolation des murs, privilégiez l’utilisation des panneaux d’isolant. 

Les avantages et inconvénients des différents types d’isolants thermiques

Les différents types d’isolants thermiques présentent des avantages et des inconvénients qu’il faut prendre en compte pour choisir le matériau adapté à vos besoins. La laine minérale, qui inclut la laine de verre et la laine de roche, est facile à poser et offre une bonne isolation phonique. Elle peut être irritante pour les voies respiratoires lorsqu’elle est manipulée sans protection adéquate. Le polystyrène expansé (PSE) ou extrudé (XPS), qui se présente sous forme de panneaux rigides, a une faible conductivité thermique qui lui permet d’offrir une résistance élevée aux changements de température. En revanche, il n’est pas recommandé pour les espaces restreints puisque sa pose requiert beaucoup d’espace.
Certainement connue pour ses qualités écologiques : la ouate de cellulose ! Elle protège contre les nuisances sonores tout en évitant la prolifération des rongeurs grâce au sel de bore utilisé dans sa composition.
L’aérogel, quant à lui, est un isolant innovant qui présente une faible densité. Il permet ainsi d’obtenir une excellente isolation thermique sans augmenter l’épaisseur de la paroi. En revanche, ce matériau est relativement coûteux comparé aux autres types d’isolants.
Les isolants naturels tels que la ouate de cellulose et la fibre de bois sont reconnus pour leur capacité à réguler l’humidité et à améliorer le confort intérieur des habitations. Ils peuvent être plus sujets aux moisissures si leur pose n’est pas effectuée dans des conditions strictement conformes.

Comment calculer la quantité d’isolant thermique nécessaire pour votre projet

Une fois que vous avez choisi le matériau d’isolation thermique qui convient le mieux à votre projet, il est temps de calculer la quantité nécessaire. Pour ce faire, vous devez prendre en compte plusieurs facteurs tels que l’épaisseur des murs et les dimensions de la pièce.

La première étape consiste à mesurer la surface totale à isoler en multipliant la longueur par la hauteur de chaque mur. Vous pouvez ensuite ajouter ces chiffres pour obtenir une estimation approximative de la superficie totale.

Il faut déterminer l’épaisseur requise pour atteindre les objectifs d’isolation thermique souhaités. La résistance thermique R du matériau est un élément clé dans cette évaluation : plus elle est élevée, plus l’isolant sera efficace. Le choix final devra être basé sur des données précises comme celles fournies par un bureau d’études spécialisé.

Il faut aussi tenir compte de vos préférences personnelles ainsi que des exigences locales liées aux normes actuelles en vigueur concernant les différentes zones climatiques (RT2012, …). Si vous souhaitez opter pour une isolation renforcée afin d’améliorer davantage le confort intérieur ou réduire votre consommation énergétique, songez aussi au coût supplémentaire engendré avant toute prise décisionnelle définitive. Notez qu’il peut être judicieux de demander conseil à un professionnel compétent tel qu’un architecte ou un conseiller technique pour s’assurer que toutes les spécificités techniques sont bien prises en compte lors du choix et de la pose de l’isolant.

N’oubliez pas que la qualité de l’installation aura aussi un impact sur les performances globales de votre isolation thermique. Assurez-vous que le matériau soit posé selon les recommandations du fabricant et conformément aux normes en vigueur.