Comment optimiser vos revenus locatifs avec le régime réel ?

Si vous êtes propriétaire d’un ou plusieurs biens que vous mettez en location nue, vous avez deux solutions pour déclarer vos revenus. La première est la plus simple : le micro-foncier. Il vous suffit de déclarer les loyers perçus, et l’administration procédera à un abattement de 30% pour en déduire vos revenus nets. Cependant, cette première façon n’est pas toujours optimale : si vous avez beaucoup de frais, il vaut mieux passer au régime réel. Avec ce dernier, vous pourrez déduire toutes vos dépenses, comme par exemple l’appel à un artisan qui sera de bon conseil, de quoi réaliser vos travaux en toute sérénité.

Déduire toutes ses dépenses locatives avec le régime réel

Pour faire simple, le régime réel permet de déclarer le bénéfice réel que vous faites avec un bien immobilier (ou plusieurs si besoin). De ce fait, vous avez la possibilité de déduire toutes les dépenses liées à cet investissement immobilier :

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  • Les travaux ou achats nécessaires
  • La taxe foncière
  • Les intérêts d’emprunt de votre crédit immobilier (si vous en avez un bien entendu) ainsi que l’assurance de l’emprunt (mais pas le remboursement du capital !)
  • L’assurance du bien (attention, on ne parle pas de l’assurance du locataire, mais de celle que vous avez en tant que propriétaire bailleur)
  • Les provisions pour charges de la copropriété si le cas se présente
  • Ou globalement toute dépense liée à votre investissement : le moindre euro peut être décompté

Ainsi, avec cette méthode de déclaration de vos revenus, si les dépenses dépassent l’abattement des 30% du régime micro-foncier, vous êtes gagnant ! Pour faire simple : vous gagnez 17,2 centimes d’imposition pour chaque euro dépensé (en ne comptant pas les éventuels impôts sur le revenu bien entendu). Bref, si vous terminez l’année locative avec plus d’impôts que prévu, ou que vous souhaitez faire des travaux auprès d’un artisan dans l’année qui arrive, le régime réel est parfaitement adapté !

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